Symptômes 

Les deux types de symptômes 

Les personnes atteintes de la maladie de parkinson peuvent développer deux types de symptômes : symptômes moteurs et non moteurs. Les symptômes moteurs sont ceux observables sur les mouvements de la personne, tandis que les symptômes non moteurs sont ceux que nous ne voyons pas, mais ils agissent surtout sur les fonctions cognitives des parkinsoniens. Les symptômes non moteurs apparaissent plusieurs années avant le développement des symptômes moteurs. Les symptômes moteurs apparaissent lorsque 75% des neurones qui produisent la dopamine de la substance noire compacte sont morts.   

Symptômes moteurs


Les symptômes moteurs classiques de la maladie sont la lenteur à exécuter des mouvements, la rigidité musculaire, les tremblements, des problèmes d'équilibre et une posture instable. 

La lenteur à exécuter des mouvements se nomme la bradykinésie et inclus également d'autres symptômes. Les hésitations des mouvements, le visage inexpressif, la difficulté de mise en route de la marche, ainsi que la voix monocorde font partis de ces symptômes. 

Il y a également 95% des personnes atteintes qui ont des problèmes de déglutition qui se nomment le trouble de la dysphagie. Ce trouble amène entre autres de la difficulté à avaler la médication, des solides ou même des liquides. Une sensation que la nourriture accroche ou bloque dans la gorge ainsi qu'une toux peut aussi apparaître. Enfin, il est possible que le trouble de déglutition amène à l'étouffement, il faut donc mastiquer lentement et ne pas parler en mangeant.   

Symptômes non-moteurs

Les symptômes non moteurs quant à eux sont principalement la fatigue, les troubles de sommeil, la douleur, la baisse des odeurs, la constipation, les troubles cognitifs et les troubles neuropsychiatriques. La fatigue amène chez le patient un besoin de plus de temps de récupération et une sensation de marcher ''contre le courant''. 

Les troubles de sommeil peuvent consister à l'insomnie (60%), les parasomnies et le somnambulisme ainsi qu'à de la difficulté à maintenir son sommeil ou à se rendormir. En sommeil paradoxal, les parkinsoniens réagissent comme s'ils n'avaient plus la maladie. Ils peuvent avoir des mouvements violents, rêver de bagarres, crier ou même tomber de leur lit. 

La douleur, quant à elle, peut se manifester dans les épaules, le cou, les hanches, les bras, le dos, les jambes, les chevilles et les pieds. 

Les troubles cognitifs contiennent les troubles de mémoire, d'attention, de concentration et de langage ainsi que la bradyphrénie. Celle-ci consiste à un ralentissement du processus de pensées, du temps de réaction et de la prise de décision. 

Finalement, les troubles neuropsychiatriques comprennent la dépression, l'anxiété, la panique, l'isolement social ainsi que la démence et les hallucinations. La dépression, même sous-diagnostiquée, représente le symptôme non-moteur le plus courant. En effet, plus de 50% des parkinsoniens éprouvent un jour ou l'autre un syndrome dépressif qui peut débuter plus de 10 ans avant l'apparition des premiers symptômes moteurs de la maladie.

Samarah Ledoux 
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